vendredi 14 septembre 2007

RAMADAN

Bonjour à toi lecteur,

je tenais juste à te souhaiter un bon Ramadan. Puisse ce mois béni ( se terminer très vite lol :) c 'est pour rire) être un mois de bonheur pour toi et les gens que tu aimes....

je continuerai à poster, mais tu imagines bien que le Ramadan, c'est un rythme particulier...lol...


a plus

Mariem

ps: visiblement, mon adresse ne s'ouvre plus sur le blog...

mercredi 5 septembre 2007

Dreams and games…

Mon rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon cœur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
t, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

Paul Verlaine

Lecteur, j’espère que ton weekend a été passionnant, ou passionnel. Le mien n’a rien d’extraordinaire, si ce n’est son ordinaire. La simplicité, mon plus grand mal. Après l’écriture bien sûr. Mauvaise ou bonne, l’écriture est une drogue (et tu es quelque part, lecteur, le dealer…). Comme les alcooliques anonymes (quel exemple !), je me fais des écrits anonymes comme pour me rendre compte de ma dépendance. Je suis une droguée, addicted aux mots, aux syllabes. Accro aux verbes, je ne peux pas me passer de feuilles (que je préfère carrelées, comme certains préfèrent les Marlboro lights), la ponctuation m’extasie, comme la première bouffée de fumée. Une page pleine de mots, c’est le pied, la satisfaction instantanée du drogué. Et une feuille que je déchire, un posting publié, me ramène sur terre. C’est la descente aux enfers, l’instant où on se rend compte du mal qu’on se fait, de la faiblesse.

En parlant de descente aux enfers, tu as remarqué lecteur, combien le mariage pouvait être source de déception ici ( sans transition dirait PPDA). En fait, il est un peu source de tout ici. J’en parlerai bien sur avec moins d’humour et de doigté masculin (jolie le jeu de mots…lol) que Momo…mais mariage, el3erss, sont des mots qui résonne dans la tête de la mauresque depuis l’enfance. Se marier est quelque part une fin, un but ultime, la raison de la destinée, le pourquoi du comment, la réponse à toutes les questions, la solution à tous les problèmes.
Mais pourquoi voulons-nous tant de ce serment…Et bien, selon les éducations, on veut se marier, parce que c’est synonyme de liberté, de sortie du cocon familiale sur protecteur, dont la seule issue est un autre attachement. El vata7a est la porte vers la liberté…en général, ce n’est qu’un mirage. On veut se marier pour s’épanouir, financièrement d’abord mais aussi à tous les niveaux. Sexuel, en général peu...On en revient à la question de la liberté. Le mariage est pour beaucoup de filles un passeport avec des visas pour des horizons meilleurs, des firmaments ou elles peuvent enfin être maitresse ou soumise, où enfin, elles pourront être femme, plus fille ou sœur ou petite…

Mais me diras tu lecteur, qu’est ce qui ne va pas ? qu'est ce qui fait que ca ne marche pas, qu'on se marie et qu'aussitôt on divorce? C’est d’abord, je pense, que le maure n’a pas exactement la vision du mariage. Il ne cherche pas à libérer, dans un élan d’altruisme, une âme enfermée…lol. Je sais que le mariage n’a pas la même signification chez les hommes. Je ne peux en dire plus, d’abord parce que jusqu’à nouvel ordre, je ne suis pas un homme, et puis mes amis ne parlent jamais de leurs femmes…

Comment se marier…c’est une autre paire de manche (ou de manchettes ou de manchetons)…cela nécessite une infinité de réflexions préliminaires, un nombre indéfini de calculs. Pour qu’un homme soit mariable, ce n’est un secret pour personne, il faut qu’il soit fils de quelqu’un ( socialement), fils de quelque chose ( nabet vach, tribalement correct), aisé financièrement, et une flopée de petits détails inutiles. On ne pense pas, que le type, même en étant fils de son père et de ehel flan, peut être un raté à tous les niveaux…non, ca quelque part, ce n’est pas très grave… alors le monsieur fait tout pour paraître sérieux. Il a trois téléphones, ne descend de son boulot (qui peut être rien d’autre que 321 verres de thé dans un ministère) que tard, conduit une voiture. Il se donne l’air par le biais de discours, de manières d’être un bonhomme, orgueilleux parce que 3andou lehe chi (des "moi je" moi je ")…et la femme pareillement, qui sortait avec 10 autres mecs, devient sainte nitouche, sainte marie mère de Dieu (comme disent les catholiques, c’est une expression, pas de folies, ca y est, je suis sure, que certains vont dire, que je fais partie des évangélistes…lol). Tout d’un coup, elle n’est jamais sortie de chez elle, soudain, elle ne peut être touchée. Alors que jadis et naguère (autre recueil de poème de Verlaine au passage), elle se moquait des mecs elbardine, froid, avec le mariable, elle joue la frigide, l’intouchable, la fragile, l’innocente, tous ces personnages qui séduisent visiblement les hommes…

Alors le mariage, avec tous ses calculs, de manipulations devient une comédie. Une pièce de théâtre drôle, basée sur un quiproquo. L’homme pense qu’il a choisi une cousine et donc une sainte, la femme parfaite et pense être gagnant. La femme, elle aussi pense que le monsieur est autant mecha3cha3 qu’il l’a montré et qu’elle va vivre dans l’abondance et le luxe ; elle aussi est donc gagnante. Elle et lui manipulent, dominent mais sont dominés et utilisés. Ca me fait penser à un des sketchs de Charlie Chaplin ou il débarque dans un village, les habitants qui attendaient un nouveau curé, le prennent pour l’homme d’église…

En y réfléchissant bien, beaucoup de choses chez nous sont de la pure comédie. Les relations humaines sont en général pleines de fausseté de superficiel. Chacun semblent y trouver son compte, sans philanthropie, sans grande attente ni espoir. Chacun se complait dans son rôle. Chacun est acteur dans cette farce. Chacun cultive cette illusion. Par des petits gestes au quotidien (merhebbe ou wakhierte alors qu’il s’agit d’une personne qui n’est pas la bienvenue encore moins wakhiertebihe) ou des tirades mensongères, ou encore par des actions que fait le personnage qui nous habitent, cette marionnette que l’on nous donne à la naissance et que l’on fait bouger au gré de nos actes sociaux. Ce pantomime qui satisfait le regard lourd, le poids de la bidhaniland.

Mais la cerise sur le gâteau, c’est quand même la politique. N’est ce pas la plus belle des mascarades ? Marivaux serait fier de nous. La Comedia del Arte revit grâce à notre vie politique. Ce sont les mêmes voleurs d’hier, les mêmes têtes d’antan, mais avec des masques différents, des habits neufs, des ailes angéliques, diabolisant dans leurs discours, ceux qu’ils étaient hier. Sghair Ould M’Bareck, Médiateur…lol…le mot PRDS n’est plus dans aucune bouche...C’est normal, il vient avec un nouveau masque.
Comment peut on crier à qui veut l’entendre que c’était 20 ans de dictature, de pagaille, de corruption, de crimes humains et économiques et remettre les mêmes personnes en haut de l’échelle, mettre entre leurs mains ensanglantés par leurs vols et tueries d’hier l’avenir du pays… certains diront, c’est parce que c’est un hartani, et que le président veut les placer au mieux à la tête de l’état…lol…c’est déjà montrer que le racisme continue à exister même au plus haut niveau de l’administration. Placer quelqu’un parce qu’il est de fraction machin, ou de tribu bidule, c’est déjà être sectaire et tribaliste et raciste dans sa tête…pour moi, Sghair n’est pas un hartani, c’est d’abord une grosse tête du PRDS, un ex allié de Maouiya, un type qui a retourné sa veste ou plutôt l’a troqué contre une autre, plus neuve, plus illusoire encore, une veste qui puent la démocratie et la transparence comme si nous étions dupes…
ce qui est incroyable dans cette comédie, c’est que l’on ne juge personne. Il y a eu des crimes, du vol de la corruption, on l’accepte, et les scénaristes comme les acteurs ont désormais le droit de le dire et de le croire. Mais ca s’arrête là. Ce gouvernement a au moins le mérite d’avoir ouvert les dossiers difficiles. Mais ouvrir, ca ne suffit pas. Mais chhhhhttttt. Ne parlez surtout pas de justice. Ce n’est pas drôle la justice. Alors ca ne va pas à notre comédie. Si nos acteurs sont salis par des histoires dans lesquelles ils ont trempé, et qu’ils doivent payer comme le commun des mortels, ce n’est plus très amusant. Donc chhhhtttt.
Un type est arrêté au Maroc dans une affaire de drogue et toute la classe militaire et renseignement du pays va pour faire taire le scandale dans lequel nos acteurs favoris peuvent être impliqués ( voir l’article du très bon Cheikh Touré)C’est un peu ça la vie de star…la jet set, les acteurs, ils ont le droit à un traitement de faveur. Paris Hilton (une petite idiote héritière d’une fortune colossale qui fait la une des journaux pour les déconnectés) n’a-t-elle pas eu le droit, après avoir conduit en état d’ivresse à un traitement de faveur de la justice américaine…c’est bizarre de comparer Sghair Ould M’Bareck et tous les autres à Paris Hilton…lol
Donc, ne parlons pas de faire payer, ne parlons pas de lois, chhhht dis je ! Silence !

Au contraire, mettons les en valeurs, nos menteurs, nos corrompus d’hier, donnons leurs des rôles de première importance…mettons les en avant….ca, c’est drôle, ça c’est amusant…tu as volé, tu as menti, tu as peut être fait coulé du sang…et bien, tu as bien mérité ta place sur cette scène.

Qui est le metteur en scène, qui place les acteurs ? A cette question là, pas de réponses, que des suppositions. Les têtes pensantes restent en coulisse, on ne voit que leurs ombres…on croit reconnaître tel colonel, tel autre personne…mais chhht, on n’est sûr de rien…

Comme dans toute bonne pièce de la commedia Del Arte, il y a le celui qui se moque, et celui qui est l’objet de la farce celui dont on moque…dans notre cas, les citoyens. On leur promet monts et merveilles. De l’eau, de l’électricité, du pétrole, de l’argent, une réconciliation nationale, de l’unité…et on les regarde retomber sur terre…on trouve ça presque amusant. Même eux, objet de la farce, sont devenus insensibles au mensonge, aux vols, aux crimes,…comme immunisés.

Alors lecteur, la prochaine fois que l’on entend changement, on comprendra que ce sont juste les acteurs qui retournent dans leurs loges pour changer de costumes et de masques….
merci

ps: impossible d'ouvrir ma session, je poste donc de celle de houdasilvia.

mardi 4 septembre 2007

nouvelle adresse

mesdames, messieurs,

heureuse de vous retrouver. je voulais juste vous informer ( d'une manière très formelle lol) que vous pouvez désormais lire les postings, commenter discuter sur le site internet www.maureskland.com c'est là notre nouvelle adresse...

vous y trouverez le dernier posting de Mariem ainsi que tous les autres....

sur ce, merci à tous

houdasilvia

vendredi 24 août 2007

S'il pleuvait des larmes...


"S'il pleuvait des larmes
Lorsque meurt un amour
S'il pleuvait des larmes
Lorsque des cœurs sont lourds

Sur la terre entière
Pendant quarante jours
Des larmes amères
Engloutiraient les tours

S'il pleuvait des larmes
Lorsque meurt un enfant
S'il pleuvait des larmes
Au rire des méchants

Sur la terre entière
En flots gris et glacés
Des larmes amères
Rouleraient le passé

S'il pleuvait des larmes
Quand on tue les cœurs purs
S'il pleuvait des larmes
Quand on crève sous les murs

Sur la terre entière
Il y aurait déluge
Des larmes amères
Des coupables et des juges

S'il pleuvait des larmes
Chaque fois que la mort
Brandissant ses armes
Fait sauter des décors

Sur la terre entière
Il n'y aurait plus rien
Qu'les larmes amères
Des deuils et du destin."

Boris Vian




Lecteur,
Alors aujourd’hui, ma bonne humeur habituelle n’est plus que cendres. Mon humour plus ou moins incompréhensible s’en est allé. Ma joie, je l’ai troqué contre une profonde mélancolie et amertume. Voila, c’est pour t’avertir, lecteur, qu’aujourd’hui au diable mon romantisme, mon esprit fleur bleue, mes rêveries. Aujourd’hui j’ai les pieds (grands pieds 39) bien sur terre. Et je t’écris pour râler. Moi aussi, j’ai le droit de râler. Tout le monde ne fait que ça à longueur de journée. Râler, se plaindre, geindre,.
Les populations se plaignent de la hausse de prix, de la cherté de la vie. Le sol mauritanien se plaint, en accord avec les plantes du manque d’eau du trop plein d'eau, des ordures jetées. Les animaux se plaignent des mauvais soins (les humains aussi…). Le gouvernement (que je ne devrais peut être pas cité après les animaux) se plaint de l’état de délabrement dans lequel il a trouvé l’économie et le pays. Mauritel et Mattel râlent parce que Chinguittel est une supercherie évidente et une concurrence déloyale. Ely se plaint parce qu’il n’est pas sur de gagner la star academy des présidents démocratiques (oui oui, c’est pour faire avancer l’Afrique, l’Afrique politic academy de Mo Ibrahim, le plus mieux (lol) des présidents sera nominé et pourra enregistrer un album...Euh non, pourra mettre 5 millions de dollars dans sa ou ses poches).

Seule une personne ne semble pas se plaindre. Sidioca. Le président qui rassure. Enfin qui se rassure beaucoup lui-même. Bon tu me diras lecteur, c’est un peu normal, il est président, il n’a pas à se plaindre. Pour un retraité, il habite une superbe maison (que j’ai toujours pensé et que je pense toujours hanté par des gens de la brousse), il est conduit dans de superbes voitures, il rencontre des gens intéressants, il voyage. Madame s’occupe, avec fondation (œuvre caritative ou machine à sou). Les enfants vont bien. Alors lui en bon marabout, il peut vaquer à ses occupations spirituelles.

Les journalistes se plaignent de la liberté d’expression qu’ils ont pourtant tant voulue. Il y en a un de journaliste qui s’est fait taper dessus par les gardes du corps de Zorro. C’est vraiment triste. Mais pourquoi Zorro a-t-il des gardes du corps ? Eux aussi doivent bien se plaindre de quelque chose…c’est sûr. Zorro a-t-il peur d’être assourdi de paparazzis, ou a d’être attaqué par une fan enflammée qui se jetterait sur son smoking pour avoir un autographe,…peut être tout simplement a-t-il peur des gens qui l’ont soutenu et qui il a fait pas mal de promesses qu’il ne tiendra pas…

L’opposition se plaint de ne pas être partie prenante ou actrice dans les nouvelles politiques. Elle râle parce qu’elle a enfin ce qu’elle veut une assemblée nationale démocratiquement élue…les nouakchottois se plaignent parce que le maire ne nous a fait ni des pistes de salsa gigantesque ni des mosquées faramineuses…
Les pauvres se plaignent des gens qui se sont enrichis avec la drogue. Les riches râlent parce des gens plus riches qu’eux ne sont pas dérangés, sont comme intouchables, alors qu’eux, pauvres parmi les riches sont attaqués à tort ou à raison.
Les jeunes se plaignent de l’ennui, du manque d’activités, les taxis du prix du gasoil qui grimpent, du non respect des règles de conduite des bus et des ânes qui eux aussi se plaignent parce qu’on ne les respecte pas alors qu’ils se tapent le sale boulot. Les livres se plaignent de ne plus être lus, les amoureux de ne pas être aimés, les kleenex de ne pas être utilisés ( par tous ces gens qui se mouchent dans leurs mains ou sur un mur), les verres de thé d’être abuser dans les ministères.

Les hommes se plaignent des femmes, toutes devenues des péripatéticiennes, toutes pareilles, toutes menteuses, toutes vicieuses, toutes profiteuses, toutes hypocrites. Comme on dit assel ba3d embibe. Les femmes aussi se plaignent de ces hommes qui ne cherchent plus que le physique, du manque de sentiments, de l’absence de l’ange du mariage, des menteurs, des arnaqueurs des faux mecha3chi3n, des vrais emkhaziye, ….

Alors, à moi de me plaindre. Et oui, pourquoi pas ? N’y ai-je pas le droit, à ce plaisir, à ce délice même. Le râle, le coup de gueule. Cette attitude très infantile de dire rien ne va, de se larmoyer, de pleurer son sort en enviant celui des autres (qui n’est d’ailleurs pas bien meilleur, et qui eux aussi se plaignent). A moi de me faire très égoïstement plaisir. De quoi pourrais-je me plaindre….la bonté divine m’a toujours entourée. Je n’en remercierais jamais assez, tout simplement parce qu’on ne remercie jamais assez Dieu. M’enfin, ça, c’est entre mon Dieu et moi, nous avons une relation très particulière sur laquelle je reviendrais un jour pour toi lecteur.

Je ne me plaindrais pas de toi lecteur, dans mon imaginaire, du moins, tu es indulgent, généreux et critique. Non, je me plaindrais plutôt de tous ces gens à qui on s’ouvre, à qui on donne sans rien attendre en retour si ce n’est de la sincérité et qui usent et abusent de la relation, par du faux, du superficiel et du conformisme.
Je crierai haut et fort à qui veut l’entendre qu’une femme ouverte d’esprit n’a pas les jambes écartées.
Je me plaindrais du manque de littérature, du trop plein d’exercice d e style, je râlerais parce que Verlaine et Simone de Beauvoir n’ont pas vécu à la même époque que moi. Je me plaindrais du manque d’originalité de beaucoup de mes compatriotes. Je me plaindrais de cette éducation qui fait de la femme un objet faible et fragile, sans esprit ni existence si ce n’est pour un usage exclusivement masculin.
Je me plaindrais aussi de ces trafiquants de drogues qui ont fait de ma terre une plate forme pour leurs négoces, avec l’aide de gens d’en haut (dont je me plains aussi d’ailleurs). Si au moins nous les consommions ces drogues (non, lecteur, je ne me shoote pas) ou que nous faisions bonne usage de leurs bénéfices !

Je me plaindrais de cette police qui fait tout sauf son travail, qui crée des embouteillages, et fait un salut militaire lorsque du conducteur elle a déjà soutiré de quoi faire un verre de thé. je m’énerve aussi quand je vois tous ces fournisseurs qui surfacturent du matériel de mauvaise qualité aux ministères et administrations et qui se font un argent fou et sale au frais de la Reine Mauritanie. Je me plaindrais aussi de tous ces gens, véritables éoliennes politiques, qui tournent, selon les vents, leurs vestes…
Je me plaindrais de tous ces préjugés que je cultive pourtant. Je me plaindrais de tribus qui ne veulent pus rien dire aujourd’hui mais que pourtant nous continuons à utiliser comme base identitaire.
Je me plaindrais enfin, d’avoir tellement de choses sur lesquelles j’ai envie de me plaindre. …
merci